On distingue que de plus en plus de personnes consultent un kinésithérapeute, que ces dernières soient sportives ou non. Le kinésithérapeute est alors sollicité pour soigner certaines maladies à savoir les problèmes respiratoires, les rhumatismes ou encore les problèmes de dos.
Qu’est-ce qu’un kinésithérapeute ?
Etant un expert de la rééducation, le kinésithérapeute utilise la thérapie manuelle : il prend en compte un certain nombre de procédés basés sur des massages et des exercices de gymnastique médicale. Ces techniques vont alors permettre aux patients de retrouver leurs compétences physiques et leur agilité. Le kinésithérapeute opère par des massages à deux niveaux : musculaire et articulaire, et travaille aussi sur la posture des patients.
En outre de ces compétences, le kinésithérapeute peut aussi être appelé à apaiser des complications comme :
- les insuffisances respiratoires particulièrement chez les nouveau-nés
- certaines perturbations neurologiques
- rhumatismes
- la paralysie
- lombalgie
- les troubles musculo-squelettiques
Où exercer le métier de kinésithérapeute ?
Environ 75 % des kinésithérapeutes exercent leur profession dans une organisation libérale. Ceux-ci sont nombreux à se réunir entre collègues ou avec d’autres professionnels paramédicaux dans l’intention de s’associer. Par contre, d’autres ont aussi la possibilité de choisir entre : travailler au sein d’un centre hospitalier ou d’un centre de rééducation. Ils travaillent ainsi en étroite collaboration avec toute l’équipe soignante : les infirmièr(e)s, les psychologues, mais également les ergothérapeutes,…
Formations à suivre pour devenir kinésithérapeute !
Les élèves qui ont au minimum 17 ans, peuvent directement accéder aux écoles de kinésithérapie après le Baccalauréat. Cependant, il faut noter que le type de Baccalauréat ne correspond pas à une condition d’admission. Ainsi, toutes les écoles recrutent sur concours d’entrée et sont très sélectives car la profession est soumise à un numerus clausus.
NB : Il est donc conseillé de bien se préparer aux différentes épreuves d’admission.
Les étudiants peuvent donc réviser certaines matières grâce à l’encadrement des professeurs :
- biologie
- physique
- chimie
- physiologie
- podologie
- pédicurie
- neurologie
- traumatologie
- psychomotricité
- physiothérapie
- hydrothérapie
- kinésithérapie respiratoire
- ostéopathie
- rééducation fonctionnelle
En outre, il est aussi possible de se présenter après une PACES en faculté de médecine ou après une première année de licence STAPS.
Une fois que le concours est obtenu, la formation en kinésithérapie subsiste trois ans. Durant ses études, l’apprenti kinésithérapeute alterne entre formation et fréquentes périodes de stage, particulièrement en centres hospitaliers ou en cabinets. Le programme est centré sur des matières comme l’anatomie, la morphologie, la biomécanique, les pathologies, la rhumatologie, la prévention de la santé, la kinésithérapie du sportif,…
A la fin du cursus, les étudiants doivent faire un examen final qui validera leurs connaissances et délivrera un Diplôme d’État (DE) grâce auquel ils pourront exercer dans toute l’Union Européenne.
Il est à noter que d’autres métiers de la santé ou du paramédical sont accessibles aux professionnels de la kinésithérapie, avec des formations complémentaires :
- cadre de santé
- pédicure podologue
- ostéopathe
- orthophoniste
- infirmier