Le recrutement d’urgentistes intérimaires connait une forte hausse dans les établissements de santé. Les services d’urgences des hôpitaux qui connaissaient déjà une situation désastreuse subissent un pic d’activité causé par plusieurs facteurs. La hausse des cas de contamination, le plan blanc , des mouvements de gréve dans certains établissements.
Une situation que les consultants en recrutement au sein de notre agence d’intérim médical nous ont confirmé. En effet ils reçoivent de plus en plus de demandes de recrutements d’urgentistes intérimaires. Voici les principales raisons de cette hausse.
Urgentistes intérimaires : Les principales raisons de la forte demande
- Mouvements de gréve dans les urgences
Un mouvement de gréve massif des urgentistes a eu lieu ce début de mois d’avril. C’est le cas dans certains CHR notamment celui d’ Orleans ou encore celui de Morlaix. Un mouvement pour soutenir leurs collègues paramédicaux, en arrêt-maladie pour épuisement professionnel.
- Le plan blanc activé dans certains établissements de santé
Le plan blanc est considéré comme un plan d’urgence activé en cas de tension. Ce plan permet la mise en œuvre d’une “organisation spécifique et la mobilisation exceptionnelle de moyens humains et logistiques”.
De ce fait , tous les professionnels qui travaillent dans l’établissement de santé sont concernés ( médecins , soignants personnels administratif , logistique et technique). Ce plan d’urgence contient des “mesures d’organisations destinées à faire face à une situation sanitaire exceptionnelle ou une activité accrue d’un hôpital. Il permet d’organiser l’accueil et la prise en charge d’un afflux massif de patients.”
- Hausse des cas de contamination au covid 19
Depuis la suspension du Pass vaccinal et de la levée du port obligatoire du masque, on a noté une hausse des cas de contamination. Les services d’urgences étant les plus sollicités dans la prise en charge des cas graves de Covid -19.
En outre , depuis septembre 2021, des lits ont été fermés dans certains CHR, causant un engorgement quotidien des urgences et un personnel médical à bout.
Mathieu Lacroix , médecin urgentiste a témoigné sur France info de la gravité de la situation dans les CHR: “Cette souffrance, elle s’explique par des conditions très dégradées de prise en charge de nos patients qui attendent trois, quatre jours sur des brancards.”